Je suis Ives KIAKANDA. Je suis né à Kinshasa en RD Congo, j’y ai passé une grande partie de mon enfance.

Mon père voyageait beaucoup grâce à sa profession. À chaque retour de ses voyages, il nous apportait des cadeaux, mais également des pierres de différentes couleurs, provenant des mines du Katanga, de Ngungu masisi, de Rubaya, de Numbi Kaleh… Ces pierres étaient à l’état brut, il y avait de la malachite, de l’améthyste, de la tourmaline, de la citrine, de l’azurite et bien d’autres. Mes parents se servaient de ces objets comme décoration pour orner le mobilier de la maison familiale. 

C’est ainsi que j’ai découvert mes premières pierres fines et autres minerais du bassin du Congo.  

Je suis arrivé en France au début des années 2000. À l'école j'étais plutôt bon élève mais je ne savais pas vraiment dans quelle filière me lancer.

Avec l’influence de ma mère, j’ai fait des études en ingénierie mécanique sans vraiment savoir où la vie me mènerait. Par contre, ce qui était certain est que je souhaitais créer ma propre entreprise. J’ai travaillé pendant 2 ans chez un équipementier en aéronautique en tant que chargé d’industrialisation. 

Puis l’envie de changer d’air m’a amené à travailler pour une grande maison de joaillerie française. Le métier restait le même. Et cela me permettait de découvrir un tout autre monde.  

Au sein de leurs ateliers, J’ai découvert une multitude de pierres taillées sous toutes les formes. Des pierres précieuses mais également, les mêmes pierres fines qui ornaient mon salon durant mon enfance. Une coïncidence? Elles étaient belles, elles scintillaient, elles étaient préparées pour faire briller les plus belles collections de haute joaillerie.  

Mes 7 années passées au sein de ces ateliers ont été comme une révélation. Cela m’a donné envie de créer ma propre marque.  

En plus de mes compétences dans la cao (conception assistée par ordinateur) et dans l’usinage numérique, j’ai décidé de me former aux métiers du polissage et de la taille lapidaire. C’est ainsi qu’IKM joaillerie a vu le jour. 

Un retour aux sources: je m’approvisionne en pierres au Congo et je collabore avec des collectifs d’artisans du pays, afin de me garantir une traçabilité sur la provenance des pierres qui ornent vos bijoux.